Le nouveau monde, c’est bien sûr l’Amérique, mais c’est surtout le symbole par excellence de la diversité culturelle, emportée par tous ceux qui ont construit cette nouvelle nation.
Dvořák l’a bien compris : pour donner naissance à sa « symphonie américaine », il a puisé son inspiration dans la myriade de couleurs des musiques traditionnelles…
Il n’en fallait pas plus à Accordzéâm pour proposer le chemin inverse !
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Révélés au grand public sur France 2 avec leur version revisitée du 4ème mouvement, ils arrangent ensuite l’ensemble de la partition orchestrale. Tantôt fidèles, tantôt taquins, ils interprètent alors leur « symphonie du nouveau monde et d’ailleurs » au théâtre du Châtelet, puis au festival d’Arromanches, avant d’en faire le socle de leur nouvel album « Accordzéâm Symphonique » (été 2014).
Lors du concert « Nouveaux Mondes… », le public a l’occasion de redécouvrir ce grand classique, en regard avec l’œuvre originale interprétée par un orchestre symphonique, sous la baguette de Nicolas André.
– Présentation du concert « Nouveaux Mondes » chez Hainzl&Delage –
Le chef d’orchestre Nicolas André trace son chemin discrètement mais sûrement, avec beaucoup de détermination et d’ouverture d’esprit. Diplômé du CNSM de Lyon, il entreprend de créer simultanément un ensemble, « Les Enchantements », destiné à l’interprétation de la musique baroque, et un choeur, « Diakhrôma », avec lequel il offre une vitrine à de nombreux jeunes compositeurs. Il crée par la suite, du côté de sa ville natale, le festival d’Arromanches et y associe un orchestre de jeunes (qu’il crée aussi) pour pouvoir aborder le grand répertoire symphonique, de Mozart à Poulenc, en passant par Brahms et Stravinsky. Il tente de nouveaux formats de concert, par exemple en s’associant avec Accordzéâm, et propose avec eux une vision originale et jubilatoire de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák. Succès public garanti!